On a souvent tous des idoles, des personnes que l’on considère comme des héros, des stars, car ils ont été mis en avant par des succès et ont réalisé de grandes choses.
Mais je pense sincèrement que nous sommes tous des héros du quotidien. On a tous nos victoires personnelles, et c’est important de les valoriser pour en prendre conscience et se donner confiance en nous-mêmes pour la suite.
Certes, nos objectifs sont tous différents, ils peuvent paraitre plus ou moins importants pour les autres. Mais pour se donner des objectifs, il faut rester réaliste. Se fixer des attentes trop hautes peuvent vite nous faire douter de nous, sous peine de penser que nous n’avançons pas, puis nous ne les atteignons pas et parfois, on pense ne pas se remettre de cet échec.
Se fixer des objectifs réalistes passe par des étapes clés, pour prendre conscience que l’on avance.
En entreprise, on se lance souvent des objectifs à long terme, mais pour faire prendre conscience aux collaborateurs que le projet avance et pour les motiver, il est important de les découper en plusieurs phases, avec une finalité toujours précise. Les collaborateurs qui y participent ont besoin d’être valorisés pour chaque petite victoire qui contribue à l’objectif commun. Le fait d’être encouragé, félicité régulièrement, cela permet de comprendre que l’on avance et d’avoir envie de se donner jusqu’au bout.
Pour moi, lorsque l’on a des rêves, c’est pareil. Se mettre trop de pression et ne plus voir le bout de ce que l’on entreprend ne nous est pas bénéfique. Si je regarde en arrière, lors de ma rééducation, chaque jour était important, même si l’objectif final de remarcher n’était pas encore visible. Si chaque jour on m’avait dit que c’était trop difficile, trop long… comment aurai-je pu y arriver ? L’équipe de médecins et mon entourage étaient là à m’encourager, et moi-même je voyais chaque progrès, chaque jour, ce qui me donnait de la motivation et l’envie de me battre jusqu’au bout malgré les difficultés.
Parfois, un objectif prend plus de temps à atteindre que ce que l’on souhaitait. Mais le travail, la persévérance et la patience ne valent-ils pas mieux qu’un rêve à moitié réalisé ?